Du néolithique à la conquête romaine


 


Depuis l’origine de l’humanité, l’homme n’ a cessé de se battre pour survivre. L’un de ses besoins fut et demeure celui de se nourrir. D’abord chasseur- cueilleur, il dût très tôt apprendre à maîtriser la nature . Ainsi commença l’agriculture, souvent d’ailleurs par accident.

Les premiers agriculteurs seraient apparus sur le territoire de la France actuelle au 5e millénaire. Le climat changea et la végétation se transforma (mise en place de la forêt de chêne) . Les grands troupeaux migrèrent vers le Nord. Face à cette crise, les premiers hommes durent s’adapter.

 


Ils pratiquent les cultures sur abattis brûlis, à l'aide du bâton à fouir (blé, orge, millet pour les céréales ; pois et fèves pour les protéines ). L'élevage se développe en parallèle ; le chien, les bovins (l'aurochs et le petit bœuf), le cheval et le sanglier (porc) sont domestiqués. Le tiers de la surface du territoire français actuel est colonisé, et la population serait passée de 20.000 habitants au dixième millénaire à 500.000 à la fin du cinquième.


Les Romains vont perfectionner l’agriculture. L'araire s'améliore avec un soc en fer, puis un avant-train à roue et un coutre pour les exploitants les plus riches. Le monde grec a apporté la vigne et l'olivier dans les régions méridionales et les Romains introduisent les connaissances de tout le Monde connu.

L'agriculture devient "productiviste" (les rendements en céréales seraient passés de 10 pour 1 à 100 pour 1).
Elle subvient aux besoins d'une population de 6 millions d'habitants au milieu du premier siècle avant notre ère.